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L'HÉGÉMONIE SPARTIATE ( 403 / 378 ) |
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La situation à Sparte n'est pas très
brillante : Lysandre est en disgrâce, l'alliance
péloponnésienne se disloque ; Corinthe et Thèbes se
retournent contre Sparte qui n'a pas rasé Athènes comme ils le
voulaient. |
| 401 |
Cyrus tombe à Cunaxa en combattant son frère
Artaxerxès II (expédition des 10 000). Sparte perd un allié
qui l'avait aidée de son or. |
| 395 |
Athènes interdit le rappel du passé,
assurant ainsi sa cohésion interne, importante face à la discorde
de ses ennemis.
Sparte se trouve engagée malgré elle dans une guerre de
libération des villes d'Ionie qu'elle avait livrées aux Perses.
Agésilas mène une campagne brillante mais est rappelé
à Sparte à cause de la guerre de Corinthe, suscitée par
l'or perse qui organise la dissension en Grèce : des
députés rhodiens pourvus d'or perse, consultent les cités
qui ont fait défection à la ligue péloponnésienne.
Création d'une ligue Argos-Thèbes-Corinthe-Athènes contre
Sparte qui est défaite à Haliarte (Lysandre est
tué). |
| 394 |
Sparte remporte des victoires à Némée
et Coronée. Mais Conon, l'Athénien vaincu à Aegos Potamos,
devenu navarque de la flotte, vainc les Spartiates à Cnide. De retour
à Athènes, il fait reconstruire les Longs Murs avec l'or du grand
Roi. |
| 386 |
Sparte menacée négocie en Perse où
elle envoie Antalcidas : paix d'Antalcidas qui fait reconnaître
l'autonomie de toutes les cités grecques, assurant ainsi la
prééminence de Sparte sur Athènes. Mais Sparte doit payer
cette paix aux Perses en leur livrant les villes d'Ionie. Cette paix peu
respectée doit être plusieurs fois réaffirmée (paix
du Roi). |
| 378 |
Athènes rompt avec la Perse qui pourtant lui a
officieusement prêté son concours (Conon), et se reconstitue un
embryon d'empire (Deuxième confédération). A Thèbes,
réaction démocratique avec Pélopidas et Epaminondas qui
fédèrent la Béotie. |
